Fi d’elles
Salle à gradins de l’Institut Notre-Dame de Jupille
Jeudi 4, vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 mars 1999
Distribution
Aurélie GOTFRYD chant
Camille PRETE chant
Christelle PAISSE synthétiseur
Ferdi GRIGOLETTO guitare
Salim MEGHERBI basse
Benoît LAMBERT chant et guitare
Raphaël D’AGOSTINO batterie
Nathalie BOURLET chant
Valérie JAMSIN chant
Rachel LECIAK chant et danse
Sarah LECIAK chant et danse
Arianne SALVE chant
Lori DUPONT un clown
Nicolas CROES un clown
Pierre KASPRCZYK guitare et chant
Eugénie NGIRABACU chant et danse
Mélanie VANDERMEER chant
Emeline DE PAUW chant
Khadija BEN MOULAY danse
Caroline BALAES danse
Sophie BALAES danse
Elodie HENSEN danse
Céline OLIVIER danse
Sabine OLIVIER danse
Samuel ERNST accordéon
L’une est intelligente, agressive, machiavélique. Un peu par hasard, elle est devenue la chanteuse-phare d’un groupe de hard-rock, et ses fans l’adorent, l’adulent, la déifient. Il faut dire qu’elle ne lésine pas sur le discours, la demoiselle, et qu’elle investit à fond ce personnage démoniaque que le succès fulgurant du groupe l’amène à jouer de plus en plus souvent. Au point de se fondre en lui.
Satanesque. Elle a brisé ce masque que la société nous impose ; elle a mis à nu (du moins le croit-elle) son vrai visage ; un plaisir pervers et sadique l’amène à cracher à la face du monde.
Ensorceleuse : elle subjugue ses fans, de plus en plus jeunes, de plus en plus fous ; elle est le phare aveuglant de leurs nuits anarchistes ; l’éblouissante vierge noire de leur credo nihiliste.
Mais le jeu tourne au drame lorsque, comme un papillon hypnotisé dans un rai de lumière se rapproche de sa source et se brûle à l’ampoule incandescente, un jeune s’abrutit dans ses mots, dans ses rythmes, danse d’une transe de plus en plus frénétique et, tendu à corps perdu vers son idole, fasciné par elle, s’immole corps et âme, explose… et s’effondre sur scène.
L’autre est d’abord humaine ; sage, elle connaît le prix de la vie. Quand sa sœur tombe, foudroyée sur scène par son aveuglement, elle hurle sa douleur. Elle pleure son désespoir, en un vocéro douloureux.